Parc National, le poumon bamakois

Fruit de la fusion du zoo et du parc, contigu au Musée National, l’actuel Parc National est un véritable poumon au Nord de la capitale malienne. Sa rénovation avec l’aide de la Fondation Aga Khan en a fait une destination très prisée des Bamakois. Mais ce patrimoine qui associe nature et culture a besoin de tous pour être préservé.

Il est le résultat de la fusion des sites du Jardin botanique et du Zoo en un seul parc culturel et écologique, avec des attractions naturelles et culturelles uniques à Bamako. Dix-sept hectares d’espaces ouverts et de jardin ont été réhabilités avec la construction de nouveaux équipements.

L’établissement dispose d’un réseau complet destiné à la circulation des piétons et de promenades. Il est aussi doté de parcours sportifs, notamment des pistes de jogging et de cyclisme, de voies d’escalade et de divers sentiers explicatifs de sensibilisation au respect de la botanique, des oiseaux et de la nature. Avec deux portails d’entrée, le Parc comprend également un centre pour la jeunesse et le sport, un restaurant et plusieurs kiosques. Le grand atout du Parc est évidemment sa végétation, véritable « poumon » non loin du centre-ville. Luxuriante, cette végétation révèle la flore indigène dans des environnements variés, à savoir des pelouses ouvertes, des parterres fleuris, des zones boisées ou un jardin de plantes médicinales. Plusieurs panneaux éducatifs et explicatifs et des guides formés offrent de nouvelles expériences éducatives pour les visiteurs.

Pour ce qui concerne les animaux, le directeur général du Parc national rappelle qu’une subvention de l’État est consacrée à l’alimentation des bêtes apprivoisées au niveau du Zoo. À ce propos, Samuel Sidibé ajoute qu’il existe les parrainages de certains animaux du Parc zoologique par des individus ou des organisations. Il fait un appel du pied à d’éventuels partenaires pour accompagner son établissement. Et rappelle que l’entretien du Parc est l’affaire de tous.