La problématique de la gestion des ordures à Bamako est devenue un casse-tête, avec des dépotoirs surchargés qui débordent, causant ainsi désagréments et risques de santé au sein de la population.
Voir le reportage vidéo d’Aminata Dèdè Cissoko.
Les acteurs de la filière, les autorités, tout le monde se dit conscient du problème, mais des obstacles n’arrivent pas à être dépassés : c’est le cas notamment avec la question-clé des compétences. Qui est responsable ? Collectivités locales et État se renvoient la balle. Si le transfert de compétence aux communes est effectif, c’est un transfert sans les ressources y afférentes, et resté en grande partie caduc. Pendant ce temps, les problèmes s’accumulent : les dépôts de transit des ordures n’en sont pas vraiment, et il manque toujours un lieu de traitement final, malgré les projets et la sollicitude des bailleurs de fonds.
Un aspect, aujourd’hui central, est affecté par la situation : la transformation des déchets, proposée comme solution au problème et qui serait une opportunité de développement économique, n’arrive pas à se mettre en place. Il existe heureusement des pionniers, et leurs premières expériences sont très positives.
Qu’est ce qui est à la base du blocage ? Les acteurs s’expriment et, c’est au moins à noter, tiennent un langage de vérité devant la caméra d’Aminata Dèdè CISSOKO.
Ce reportage a été diffusé le 2 septembre sur Chérifa TV (JT de 18H30)
Voir aussi : Grand marché de Bamako : cohabiter avec les ordures
LES ATELIERS DU REPORTAGE 